Histoire du
Gong Fu

 

Le Gong Fu est un art martial très ancien, dont l’origine remonte à environ 5 millénaires.


La première référence à un art martial pouvant se rapporter au Gong fu est constatée en 2700 avant J.C. Huang Ti (surnommé l’empereur Jaune) remporta une importante bataille grâce à l’enseignement du Choui Ti qu’il aurait transmis à ses troupes.


Ensuite sous la dynastie des Han (220), Kwok Yee mis au point le style « longue main », puis quelques temps après en 260, Hua To (un medecin chinois) réalisa et enseigna des exercices s'inspirant des mouvements des cinqs animaux.


Ce n’est qu’en 520 que les arts martiaux sont importés par l’emblématique Bodhidharma, un moine indien originaire de Kanchipuran, dans la région de Madras. En arrivant au monastère, le moine se vu d’abord refusé l’accès au temple, s’en suivit 9 années pendant lesquels il se mit en méditation face à un mur dans une grotte. Impressionnés, les moines de Shaolin finirent pas lui accorder l’accès au monastère. Constatant l’état affaiblit des moines, Damo leur enseigna des exercices leur permettant de fortifier leur corps ainsi que leur esprit, ainsi que quelques techniques de combat. C’est ainsi qu’il développa l’enseignement des arts martiaux qui donna naissance à la célèbre école de Shaolin. Il est aussi l’homme qui instaura la notion de vertu martiale et qui importa le Chan (philosophie bouddhiste).


Après cela, d’autre temples se répandirent dans la province de Honan, le temple d’origine étant énormément l’objet d’attaques politiques. Les moines de Shaolin prenaient soit, la décision de quitter le temple afin d’enseigner de manière privée ou alors dans d’autres temples bouddhiste ou taoïste ; soit dans des cas extrêmement rares d’autres temples furent construit (Fukien, Kwantung…) ou dans d’autres cas un temple déjà existant était converti (Wudang, O Mei Shan…)


Entre le 12ème et le 17ème siecle, les arts martiaux ne seront enseignés et pratiqués qu’à des fins guerrières. Le général Yue Fei (fondateur au 12ème siecle du Xing yi quan qui se caractérise par des mouvements explosifs et percutants liés à des déplacement linéaires ou en esquives) utilise le Gong Fu surtout pour le maniement des armes longues comme par exemple la lance pour l’enseigner à ses troupes. La méditation quant à elle, la maitrise des énergies corporelles et les mouvements lents n’était pratiqué qu’à des but médicinales.


Pendant le 17ème siècle, sous l’empereur Xang Xi (1662-1722) de la dynastie des Qing, on atteint une étape importante pour la pratique des arts martiaux comme le Gong fu. C’est à cette période qu’apparaissent des mouvements enchainés et codifiés, ancêtre des Taolus actuels. Ces mouvements ne sont destinés qu’à certains initiés, car à l’époque la pratique d’arts martiaux était interdite.


C’est à partir de ce moment-là que se distingue l’opposition entre le style interne (mouvement lents, maitrise de l’énergie interne du corps) et le style externe (mouvements rapides et explosifs).


Entre le 18ème siecle et 1948, les différents courants de Gong Fu perdurent, avec une certaine concurrence entre les mouvements enchainés et les différents style (Xing Yi Quan, Bagua Quan, Tai Chi Quan…). Alors que dans leurs temples, les moines Shaolin continuent de transmettre et préserver les techniques d’origine du Gong Fu.


En 1949, énormément de maîtres quittèrent la Chine à l’arrivée du communisme, ils se réfugièrent principalement à Taïwan et Hong Kong.

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